L’expérience SEGA Mark III

La Mark III, pourquoi ?

Aujourd’hui j’avais envie de commencer une petite série qui arrivera sur le site au fur et à mesure de mes arrivages. Après avoir collectionné sur quasiment toutes les machines SEGA, il en manquait encore une qui m’était totalement inconnue. Depuis peu de temps, je suis l’heureux propriétaire d’une SEGA Mark III, la version évoluée du SG-1000, qui est aussi la console étant sortie juste avant l’équivalent de la Master System occidentale au Japon, console 8 bits donc. C’est une machine que j’ai toujours voulu acquérir car elle a le charme des anciennes consoles japonaises alliant « classe » et « sobriété » tout en ayant une ludothèque des plus passionnantes avec tous les hits qui ont forgé l’image de SEGA sur cette génération.

Mark III, késako ?

Eu égard au peu de titres sortis sur cette machine (75 en tout si l’on compte la version spéciale) j’ai décidé de me mettre à faire le fullset… aucun objectif de temps pour pouvoir le terminer à 100% mais je partagerai avec vous ici même l’évolution de celui-ci pour ainsi vous détailler les beauté des boîtes de jeux et des différents formats présents. On commence déjà cette semaine avec la machine sous toutes ses coutures. Au départ, je pensais (n’ayant jamais vu de comparatif) que celle ci était aussi imposante qu’une Master System 1 mais au final, la boîte dans laquelle la console est rangée est à peine plus grande que celle d’une PC Engine / Coregrafx. Boîte en polystyrène avec les encarts pour y loger console, manettes, câble d’alimentation et antenne, notice et flyer promotionnel… rien d’exceptionnel.

La console en elle même permet d’y loger soit les cartouches sur le haut, soit les « Sega My Card » par le port cartes sur le bas de la console (à noter que celle ci est rétrocompatible avec les titres SG-1000 qu’ils soient au format cartouche ou cartes). A l’inverse de sa concurrente, la Famicom, les pads peuvent se détacher mais ils se rangent de la même manière, à savoir sur les côtés de la machine (comme c’était déjà le cas sur la toute première console de SEGA). Petite particularité, il est possible de « visser » un petit stick sur la croix multidirectionnelle pour avoir une manette ressemblant de loin à celle de la SG-1000. Pour le moment, je n’ai pu tester ceci que sur un shoot’em’up et on peut dire que c’est assez sympathique au niveau maniabilité.

Audio / Vidéo : que vaut la Mark III ?

Niveau sortie vidéo : la sempiternelle sortie antenne japonaise mais également une sortie RCA mono d’origine, qu’il est a priori facile de modifier en RGB. Cette modification est particulièrement intéressante car donne le grain d’image parfait, idéal donc pour retrouver de bonnes sensations. Techniquement, il est également possible de rajouter des « modules » à cette Mark III comme le « FM Sound Unit » qui permet de bénéficier de son amélioré par rapport au son d’origine, ou encore les lunettes 3D si spécifiques à cette machine et qui ont fait rêver pas mal de gosses à leur sortie. Il faut savoir que le FM Unit est directement intégré à la version « Master System » japonaise de la Mark III.

 

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