La Dreamcast en quelques mots…
La SEGA Dreamcast est bien plus qu’une simple console de jeu vidéo. La dernière pièce de Hardware conçue par SEGA marque la fin d’une ère mais aussi le début d’une nouvelle. Lancée en 1999, la Dreamcast a marqué une époque dans l’histoire du jeu vidéo et a conquis le cœur de millions de joueurs à travers le monde, malheureusement essentiellement à titre posthume. En tant que console, la Dreamcast a également introduit des fonctionnalités avant-gardistes pour son époque. Elle était l’une des premières à démocratiser une connexion en ligne grâce à son modem intégré avec des titres comme Phantasy Star Online ou Chu Chu Rocket. Elle incarne d’ailleurs à mes yeux cette époque du SEGA innovant et souhaitant apporter la meilleure expérience ludique au joueur qu’importe le coût de développement… Ce qui conduit en partie malheureusement à sa perte en tant que constructeur.
Des jeux, toujours des jeux !
Lorsque l’on parle de collection de jeux vidéo, la Dreamcast se démarque par son incroyable bibliothèque de jeux. Cette console a vu naître certains des titres les plus mémorables de l’histoire, comme « Soul Calibur », « Sonic Adventure », « Ikaruga », « Shenmue », « Skies of Arcadia », « Virtua Tennis » et bien d’autres. La richesse de son catalogue alors qu’injustement souvent réduite à son aspect « Arcade », permet de découvrir des jeux d’action, de plateforme, de rôle, de combat, de course, de simulations et bien d’autres genres. J’ai de suite été attiré par son aspect « Arcade à la maison », ayant déjà bien poncé la Saturn à l’époque… je pense qu’à cette période on assistait au summum de ce qui se faisait en arcade et c’est à ce moment là que les consoles de salon ont réellement pris le dessus.
… La Dreamcast et moi ?
Difficile pour moi d’entamer la succession de la Saturn, j’ai tardivement emboîté le pas sur la Dreamcast lorsqu’on pouvait la trouver à des prix dérisoires. Une honte me direz vous pour un fan de SEGA, mais je me suis pas mal rattrapé après coup en me lançant essentiellement dans l’import jusqu’à son baroude d’honneur en 2005. Sa ludothèque impressionnante de qualité en un temps si record m’ont complètement fait comprendre à quel point le SEGA de cette époque allait me manquer et continue à me manquer aujourd’hui.
